Le des conditions météorologiques instables partout au Canada jusqu’à présent, au cours de la saison agricole 2017, a réitéré une fois de plus la nécessité d’un portefeuille de terres agricoles bien diversifié dans un contexte agricole imprévisible et difficile. Au moment d'écrire ce blog, plus de 150 incendies de forêt brûlent dans tout l'intérieur de la Colombie-Britannique en raison d'un temps anormalement sec et forcent plus de 6 000 personnes à quitter leur domicile. En Saskatchewan, plus de 601 TP3T de la couche arable de la province sont considérés comme étant en deçà ou très en deçà des niveaux d'humidité adéquats. Pendant ce temps, en Ontario, les précipitations accumulées à ce jour sont 4 fois supérieures à celles de 2016. Les Maritimes ont connu des conditions relativement normales jusqu'à présent cette saison.

Les conditions sèches dans les Prairies ont créé des conditions idéales pour les semis, mais la sécheresse continue, à l'exception des zones irriguées du sud de l'Alberta, réduira probablement les rendements dans une grande partie de l'ouest en 2017. Les pluies dans le sud-ouest de l'Ontario qui ont retardé les semis montrent peu de signes de ralentissement. , cependant, agriculteurs progressistes utilisant de bonnes techniques de gestion devrait connaître des rendements raisonnablement bons.

Des saisons de croissance difficiles comme celles-ci mettent également en évidence l’avantage de s’associer avec des agriculteurs de premier ordre qui utilisent des pratiques progressistes et des analyses agrologiques sophistiquées dans leurs techniques de gestion agricole. Nous constatons des différences considérables dans la situation des agriculteurs à travers le pays, entre ceux qui utilisent d'excellentes techniques de gestion et ceux qui ne le font pas. Les premiers connaissent des rendements moyens à bons à ce stade de la saison, tandis que beaucoup d’autres connaissent des rendements médiocres.

L’impact sur les revenus des agriculteurs canadiens du rebond du dollar canadien a été largement compensé par la hausse des prix des matières premières agricoles dans tous les domaines et la demande mondiale pour les cultures canadiennes comme le canola et les lentilles reste forte.

Bien que les agriculteurs canadiens soient confrontés à des défis cette saison de croissance, la plupart s’en sortent raisonnablement bien et conservent de bonnes perspectives pour les années à venir. Malheureusement, les nouvelles récentes en provenance de l’étranger ne sont pas aussi positives pour les agriculteurs des autres pays.

Dans ce contexte, investir dans un portefeuille de terres agricoles très diversifié au Canada – un pays politiquement stable dont le secteur agricole devrait être un bénéficiaire net du changement climatique – semble en effet très attrayant.

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